Donald Trump n’a “pas envie” d’expulser le prince Harry et se justifie en attaquant Meghan Markle
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Il adore la famille royale britannique. Mais entre Donald Trump et les Sussex, les relations n’ont jamais été cordiales. Le président américain n’a pas manqué de critiquer le couple à son arrivée aux États-Unis, prenant en grippe Meghan Markle qui l’avait notamment qualifié de “misogyne”. Mais voilà que le milliardaire soutient désormais le prince Harry dans le dossier balbutiant de son visa. Il assure même qu’il n’a “pas envie” de l’expulser.
Je pense que le pauvre Harry est mené par le bout du nez
Donald Trump
“Je le laisserai tranquille. Il a assez de problèmes avec sa femme. Elle est horrible”, déclare-t-il au New York Post.(nouvelle fenêtre) Il estime que le prince est “dominé” par Meghan. “Je pense que le pauvre Harry est mené par le bout du nez”, ajoute-t-il. Il y a un an tout pile, celui qui était alors candidat à sa réélection à la Maison Blanche reprochait à l’administration Biden d’avoir été “trop courtois” avec le couple et qu’il “ne protégerait pas” le duc de Sussex dans son bras de fer judiciaire avec le think tank américain qui demande la révocation de son visa.(nouvelle fenêtre)
“Il a trahi la reine. C’est impardonnable. Il serait seul si ça ne tenait qu’à moi”, avait-il déclaré. Heritage Foundation réclame à la justice américaine la publication de la demande de visa du prince Harry, estimant que les révélations du prince Harry sur sa consommation de drogues auraient dû le rendre inéligible à l’entrée sur le sol américain. Dans son autobiographie Le Suppléant, le duc de Sussex avait parlé de cannabis, de psychotropes et de cocaïne. Il avait aussi raconté avoir pris des champignons hallucinogènes chez l’actrice Courteney Cox à Los Angeles en 2016.
“Nous devrons voir si les autorités savent quelque chose à propos des drogues, et s’il a menti, elles devront prendre les mesures qui s’imposent”, avait dit Donald Trump dans une interview à Nigel Farage sur GB News au printemps dernier. Le dossier a été clos en septembre par un juge de Washington DC pour mieux être rouvert cette semaine.
Une première audition a eu lieu ce mercredi. À Vancouver pour les Invictus Games qui se sont ouverts ce samedi, ni Harry ni Meghan n’ont réagi à cette nouvelle étape ni aux propos du président américain.